02 septembre 2010

méditation de pleine conscience à Paris

Pour des cours de méditation de pleine conscience et d'investigation de soi à Paris, voici le nouveau site du Centre de Pleine Conscience :
http://www.centrepleineconscience.fr

09 février 2010

Distinguer l'éveil et les expériences mystiques

Voici un extrait du blog de José Le Roy sur la distinction, rarement faite, entre
Eveil et expérience mystique

"Il faut distinguer la vision de sa vraie nature et les expériences mystiques.
Il peut arriver que l'éveil provoque un choc au niveau de l'énergie et du mental, mais ce n'est pas systématique. En fait, l'éveil est la réalisation d'un fait simple et naturel.
Voici un entretien de Douglas Harding extrait de L'immensité intérieure.

Question : En lisant les mystiques, j'ai remarqué qu 'ils décrivent des expériences transcendantes. Mais vous prenez comme point de départ des expériences ordinaires.

DEH : Ceci est très important. Nous devons faire la diffé­rence entre les expériences mystiques et ce dont nous parlons. Je ne parle pas d'expériences mystiques. Je ne parle pas d'ex­périences « de sommet » (« peak expériences »). Les livres décrivent - pourquoi pas ? - toutes ces magnifiques expériences qu'ont les gens. Mais l'ennui, c'est que ces expériences « de sommet », vous ne pouvez pas les avoir à volonté. Elles ne sont pas accessibles sur commande. Elles viennent par la grâce de Dieu. Trois fois dans ma vie, peut-être, j'ai eu une expérience mystique absolument bouleversante, comme Pascal qui décrivit son expérience sur un petit morceau de papier qu'il conserva cousu dans son pourpoint. Une fois dans sa vie, il avait eu une expérience sublime.

Ce n'est pas ce dont je parle. Je parle des occasions ordi­naires comme aujourd'hui, quand l'expérience est accessible maintenant, dans toute sa puissance. Mais il n'y a pas d'ivresse. Ce n'est pas une expérience de sommet. C'est plutôt une expé­rience de vallée. C'est toujours accessible, parce que voir Qui je suis n'est pas une affaire d'émotion. C'est une affaire de per­ception simple, directe, accessible même quand je suis d'une humeur de chien ou que j'ai mal à l'estomac.

Suite sur http://eveilphilosophie.canalblog.com/archives/2010/02/08/16845608.html

31 juillet 2009

Les 6 caractéristiques de ce que nous sommes vraiment

Les 6 caractéristiques de ce que nous sommes vraiment par Douglas Harding
1- infini
2- vide : vacuité claire, immaculée
3- plein : parce que c'est vide, c'est immédiatement plein du monde, les choses, objets et pensées qui vont et viennent
4- impérissable : au centre, chacun de nous est le contenant impérissable, immuable de tout ce qui périt
5- la conscience même au centre : la conscience se trouve au centre et seulement là
6- immobile : ce que vous êtes est l'immuable qui meut le monde, le moteur immobile du monde

27 juillet 2009

Nous ne nous souvenons plus que nous sommes l’artisan du jeu.

Un billet de Denis Marie sur son blog ou Journal de l'Eveil Ordinaire, inclus dans le pdf "Recueil des billets" publiés sur la page web : “Journal de l’éveil ordinaire” : www.denismarie.net/WP3
2006, 2007, 2008, 2009

La force du je(u)

La vérité n’est pas négociable. C’est en ignorant cela que l’illusion s’est installée et que nous lui avons permis d’exister.
À présent, nous avons oublié notre implication. Nous ne nous souvenons plus que nous sommes l’artisan du jeu. Il est devenu comme une seconde nature. Nous avons beau nous débattre pour nous en défaire, rien n’y fait.
Difficile de se défaire d’une croyance tout en continuant d’y
croire.
Nous sommes dans une comédie et nous jouons à l’espoir qu’elle s’arrête.
C’est un peu comme si nous courions en vue de nous attraper et de nous stopper.
La vérité n’est pas négociable. C’est tout ce qu’il nous faut “Voir”.
le 12 juin, 2009

Et aussi, un autre billet :
À travers la perte*, nous pouvons Voir et reconnaître le “grain de l’univers”. Alors que nous pensons qu’il ne reste rien, c’est ici que nous pourrions rencontrer “ce” qui existe vraiment.
Bien qu’il y ait des gestes, le corps ne produit rien, n’ajoute rien et retourne à l’immobilité.
Bien qu’il y ait des sons, la parole ne produit rien, n’ajoute rien et retourne au silence.
Bien qu’il y ait des pensées, l’esprit ne produit rien, n’ajoute rien et retourne à la présence.

21 juillet 2009

La lecture et le sens vont varier selon celui qui lit , mais le papier est le facteur commun, toujours présent

Le monde est comme une feuille de papier sur laquelle quelque chose est tapée. La lecture et le sens vont varier selon celui qui lit, mais le papier est le facteur commun, toujours présent, rarement vu. Lorsque le ruban encreur de la machine est retiré, taper ne laisse plus de trace sur le papier. Mon mental est ainsi: les impressions vont et viennent, mais aucune trace ne reste.
Nisargadatta Maharaj

(Une petite "perle" trouvée sur
http://perlesdebonheur.blogspot.com/2009/07/ce-qui-ne-change-jamais-lecran-ou-le.html )

09 juillet 2009

"54 expériences de spiritualité quotidienne" par José Le Roy


Les dessins sont des outils qui touchent parfois plus efficacement que des mots. Le livre
"54 expériences de spiritualité quotidienne" par José Le Roy et Lorène Vergne qui est sorti récemment comprend plusieurs dessins nous ramenant à ce que nous sommes. Certaines expériences proposées dans ce livre sont à faire en groupe.

http://www.amazon.fr/Exp%C3%A9riences-spiritualit%C3%A9-quotidienne-Roy-Jose/dp/2351180372

Certaines d'entre elles sont aussi disponibles sur le site de la "Vision sans tête" :
http://www.headless.org/old-pages/French/main_fr.html
plus précisément :http://www.headless.org/old-pages/French/experiments_fr.htm
Le site en présente d'ailleurs une, faisant appel au sens du toucher, que je ne retrouve pas dans le livre. Je cite :

EXPERIENCE DU TOUCHER
par Steve Munroe.
Voici une expérience inspirée par le merveilleux travail de Douglas. Non seulement nous revêtons l'apparence de ce que nous voyons et entendons, mais nous revêtons également la texture de tout ce que nous touchons, comme nous pouvons tous le vérifier en faisant l'expérience suivante :
Étendez votre index et faites-le toucher n'importe quel objet ou surface à votre portée, peu importe ce que c'est : la chaise, le tapis, vos vêtements, n'importe quoi.
Quelle est exactement cette sensation ?
Est-ce que vous sentez le bout de votre doigt d'une part, et l'objet touché de l'autre ? Ou n'y a-t-il pas plutôt une seule sensation présente, celle de l'objet touché ? La texture du tissu, la surface lisse du bois.
N'est-il pas vrai que le bout de votre doigt s'est magiquement transformé en l'objet que vous touchez ?
Le bout de votre doigt est cet objet !
Le bout de votre doigt doit être vide de lui-même pour pouvoir enregistrer la texture de l'objet.

En fait, il en va de même pour toute votre peau, sur l'ensemble de votre corps, et bien sûr la même chose est vraie pour tous vos sens.

Voici donc une autre façon de nous faire percevoir notre véritable nature qui est vacuité, espace d'accueil pour le monde.

Louis Lavelle

José LeRoy a publié hier dans son merveilleux blog un extrait de Louis Lavelle, « La présence totale ».

http://eveilphilosophie.canalblog.com/archives/2009/07/08/14338306.html

Louis Lavelle est un philosophe français du XXe siècle qui s'intéressait particulièrement à la philosophie de l'esprit.

Je me permets de reprendre sa citation :

"Il y a une expérience initiale qui est impliquée dans toutes les autres et qui donne à chacune d'elles sa gravité et sa profondeur : c'est l'expérience de la présence de l'être. Reconnaître cette présence, c'est reconnaître du même coup la participation du moi à l'être.

Personne sans doute ne peut consentir à cette expérience élémentaire, en la prenant dans sa simplicité la plus dépouillée, sans éprouver une sorte de frémissement. Chacun avouera qu'elle est primitive, ou plutôt qu'elle est constante, qu'elle est la matière de toutes nos pensées et l'origine de toutes nos actions, que toutes les démarches de l'individu la supposent et la développent. — Mais, cette constatation une fois faite, on passe vite : il suffit désormais qu'elle reste implicite ; et nous nous laissons attirer ensuite par les fins limitées que nous proposent la curiosité et le désir. Ainsi notre conscience se disperse ; elle perd peu à peu sa force et sa lumière ; elle est assaillie de trop de reflets ; elle ne parvient pas à les rassembler parce qu'elle s'est éloignée du foyer qui les produit.

Le propre de la pensée philosophique est de s'attacher à cette expérience essentielle, d'en affiner l'acuité, de la retenir quand elle est près d'échapper, d'y retourner quand tout s'obscurcit et que l'on a besoin d'une borne et d'une pierre de touche, d'analyser son contenu et de montrer que toutes nos opérations en dépendent, trouvent en elle leur source, leur raison d'être et le principe de leur puissance.

Mais il est difficile de l'isoler pour la considérer dans sa pureté : il y faut une certaine innocence, un esprit libéré de tout intérêt et même de toute préoccupation particulière. Savoir qu'elle existe, ce n'est pas encore en réaliser la plénitude concrète, ce n'est pas l'actualiser et la posséder.

La plupart des hommes sont entraînés et absorbés par les événements. Ils n'ont pas assez de loisir pour approfondir cette liaison immédiate de l'être et du moi qui fonde chacun de nos actes et lui donne sa valeur : ils la soupçonnent plutôt qu'ils ne la sentent ; elle n'est jamais pour eux l'objet d'un regard direct, ni d'une conscience claire ; et si parfois leur pensée vient à l'effleurer, ce n'est qu'un contact passager et dont le souvenir s'efface vite.

Mais celui qui par contre a saisi une fois dans un pur recueillement et comme l'acte même de la vie la solidarité de l'être et du moi ne peut plus détacher d'elle sa pensée : le souvenir de ce contact en renouvelle la présence qui ne cesse plus d'ébranler son esprit et de l'éclairer. Que l'on ne dise pas que cette expérience est évidente et qu'elle doit être faite, mais qu'elle est stérile si on ne la dépasse pas aussitôt : elle contient en elle tout ce que nous pouvons connaître. Dès qu'elle est donnée, notre vie retrouve son sérieux essentiel en renouant ses attaches avec le cœur du réel, notre pensée, au lieu, comme on le croit, de s'appauvrir et de se vider, acquiert la certitude et l'efficacité en découvrant, dans chacune de ses démarches, l'identité de l'être qu'elle possède et de l'être auquel elle s'applique."

Louis Lavelle; La présence totale

08 juin 2008

La nature et Notre Nature

Marcher dans la nature et simplement être.
Le mental se clarifie et s'éteint.
Il ne reste plus que la Vie en nous et autour de nous.
En fait, il n'y a même plus de nous. Il n'y a plus qu'Amour, Joie profonde, ou "Etre-Conscience-Béatitude".

Alors réintroduisons l'homme dans la nature comme le dit cette pub :